Guerre à Gaza : l'Egypte appelle Trump au secours


Dans un discours télévisé, le président Abdel Fattah el-Sissi a déclaré que son homologue américain Donald Trump est "celui qui est capable d'arrêter la guerre et de favoriser l'acheminement de l'aide aux Palestiniens.
Dans un discours télévisé, le président Abdel Fattah el-Sissi a déclaré que le dirigeant américain est "celui qui est capable d'arrêter la guerre, d'apporter l'aide et de mettre fin à cette souffrance".
Il a également qualifié les conditions à l'intérieur de Gaza de "tragiques" et d'"intolérables".
Le président américain Donald Trump a qualifié dimanche de "terribles" les images d'enfants émaciés et mal nourris à Gaza.
Israël a annoncé dimanche une pause de 10 heures par jour dans les opérations militaires dans certaines zones afin d'améliorer l'acheminement de l'aide.
Ces pauses s'inscrivent dans le cadre d'une série de mesures prises alors que les inquiétudes concernant l'aggravation de la faim dans le territoire augmentent et qu'Israël est confronté à une vague de critiques internationales concernant sa conduite dans cette guerre qui dure depuis 21 mois.
Après avoir mis fin au dernier cessez-le-feu en mars, Israël a interdit l'entrée de nourriture, de médicaments, de carburant et d'autres fournitures à Gaza pendant 2 ½ mois, expliquant qu'il voulait faire pression sur le Hamas pour qu'il libère des otages. Cinquante d'entre eux se trouvent toujours à Gaza, dont plus de la moitié seraient morts.
Sous la pression internationale, Israël a légèrement allégé le blocus en mai.
Depuis, la moyenne de 69 camions par jour est bien inférieure aux 500 à 600 camions nécessaires selon les Nations unies.
L'ONU affirme qu'elle n'a pas été en mesure de distribuer une grande partie de l'aide parce que des foules affamées et des gangs s'emparent de la plus grande partie de l'aide contenue dans les camions.
Pour tenter de soustraire l'acheminement de l'aide au contrôle de l'ONU, Israël a soutenu la Fondation humanitaire de Gaza, enregistrée aux États-Unis, qui a ouvert quatre centres de distribution en mai.
Selon le bureau des droits de l'homme de l'ONU, plus de 1 000 Palestiniens ont été tués par les forces israéliennes depuis le mois de mai alors qu'ils tentaient d'obtenir de la nourriture, la plupart du temps à proximité de ces sites.
L'armée israélienne a déclaré que deux soldats avaient été tués à Gaza, ce qui porte le total à 898 depuis l'attaque du Hamas du 7 octobre 2023 qui a déclenché la guerre.
Le Hamas avait alors tué 1 200 personnes, pour la plupart des civils, et pris 251 otages.
L'offensive de représailles d'Israël a tué plus de 59 700 Palestiniens, selon le ministère de la santé de Gaza. Ce décompte ne fait pas de distinction entre les militants et les civils, mais le ministère indique que plus de la moitié des morts sont des femmes et des enfants. Le ministère est placé sous l'autorité du gouvernement du Hamas. L'ONU et d'autres organisations internationales le considèrent comme la source la plus fiable de données sur les victimes.
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